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Sunday, November 3, 2019

Les Haïtiens n'ont plus besoin de visa pour voyager dans la CARICOM


C'est officiel! Les ressortissants haïtiens n'auront plus besoin d'un visa pour se rendre dans les pays membres de la communauté des Caraïbe (CARICOM). C’est ce qui a été déterminé à la réunion des Chefs d’Etat de la Caraïbes qui a eu lieu à Montego Bay, Jamaïque, les 4 et 5 juillet 2018.

En effet, au 39ème sommet de la CARICOM, les chefs et représentants d’Etats ont voté pour accorder aux citoyens haïtiens le droit à la libre circulation dans les Etats membres de l'organisation.

De plus, les voyageurs haïtiens ont droit à un séjour automatique de six (6) mois à partir de leur arrivée au sein de tout pays membre de la CARICOM. Toutefois, « conformément au traité révisé de Chaguaramas et le droit communautaire des Caraïbes, les ressortissants voyageant dans d'autres États membres doivent disposer de ressources financières suffisantes pour eux-mêmes », rappelle la CARICOM dans une note de presse du 16 août 2018.

Lors de la 29e réunion de la CARICOM qui s’est tenue à Port-au-Prince les 26 et 27 février, le président de la république, Jovenel Moise a plaidé pour la libre circulation des ressortissants haïtiens dans la région caribéenne. « Haïti a signé des traités avec les pays de la Caraïbe, les citoyens haïtiens doivent être capables de voyager sans restriction aucune dans la région » avait plaidé le chef de l’Etat.

Membre de la CARICOM depuis Juillet 2002, Haïti n’était jamais joui du privilège de la circulation sans restriction de ses ressortissants dans les Etats de la caraïbes. 

LA CARICOM en chiffres, c'est:


15 membres


5 associés


8 observateurs



Monday, September 23, 2019

Fédé tué à Carrefour alors qu'il allait chercher sa fille à l'école

Les mouvements de protestation déclenchés par des membres de la population dont des motards et des chauffeurs de tap-tap pour réclamer du carburant se sont, en moins de deux journées, soldées par la mort d’une personne. Vladimir Phédé est le nom de ce jeune garçon tué par balle dans la matinée du lundi 16 septembre 2019 à Diquini dans la commune de Carrefour située dans la périphérie sud de la capitale.

Vladimir Phédé a reçu la balle alors qu’il était sur le point d’aller chercher sa fille qui était à l’école craignant les tensions qui résultaient des mouvements de protestation contre la rareté de carburant. Il aurait été pris pour cible, selon des témoins, par des policiers pensant qu’il était l’un des contestataires qui dressaient des barricades sur la route.

La victime a succombé de ses blessures.

Selon des sources concordantes, cela ne fait pas longtemps depuis que le jeune homme était revenu du Chili où il a vécu quelques années.

Enflammés de colère, les protestataires tentaient de transporter le cadavre de Fédé au commissariat Oméga de la commune de Carrefour. Leur initiative n’ayant pas abouti, ils n’ont pas hésité à lancer des propos hostiles à l’endroit des policiers et du président de la République Jovenel Moïse dont ils demandent la démission du pouvoir.

Port-au-Prince est à sa deuxième journée de paralysie, ce mardi 17 septembre. Ce matin, la circulation était fermée en plusieurs endroits. Des tirs nourris ont été entendus pendant la matinée. Les secteurs scolaire et transport, les commerces entre autres ne reprennent pas du service.




Tuesday, August 27, 2019

L’arrivée d’un autre opérateur sur le marché de la téléphonie mobile en Haïti est plus que nécessaire

L’arrivée d’un autre opérateur sur le marché de la téléphonie mobile en Haïti est plus que nécessaire. Le régulateur doit faire diligence par respect pour la population Haïtienne et la clientèle.

La compétition est inexistante dans le secteur avec seulement deux compagnies la Digicel et la Natcom. De plus, Ces dernières refusent d’introduire la technologie 4G alors que certains pays ont déjà acquis la 5G, très profitable pour le marché et la clientèle.

Il faut un joint-Venture entre investisseurs locaux majoritaires et étrangers.
Les 2 opérateurs actuels forment un duopole: Le rapport qualité-prix décevant. Ils nous font trop souvent payer pour des services non-rendus ou mal-rendus.

Il y  a soupçon de corruption dans le secteur de la téléphonie  mobile entre les dirigeants de ces compagnies et nos politiciens. Le grand perdant Haïti et bien sûr la Clientèle.

Monday, August 26, 2019

C’est le ministre haïtien des Affaires Étrangères, Edmond Bocchit, qui a communiqué l’information au journal Le Nouvelliste suite à une rencontre avec l’ambassadeur russe, Vladimir Fedorovich Zaemsky, accrédité en Haïti, et dont la résidence se trouve à Caracas au Venezuela.
La nouvelle de la visite du diplomate avait suscité des remous dans le pays surtout après qu’il s’est entretenu avec le leader de Pitit Dessalines Jean Charles Moïse. Une photo mettant en vedette les deux hommes est même devenue virale sur Internet.

En fin de mission, M. Zaemsky n’a pu pas faire ses adieux au président de la République Jovenel Moïse à cause d’un conflit d'agenda du côté du chef de l'Etat, à en croire le chancelier haïtien Edmond Bocchit qui a, lui, rencontré le diplomate.

Les relations diplomatiques entre Haïti et la Russie remontent au 20e siècle. Depuis quelques années, des dizaines d’étudiants haïtiens sont admis aux universités de Moscou où ils étudient les relations publiques et internationales, l’économie, l’agronomie, l’informatique, le génie et la médecine grâce à des bourses d’études. Parallèlement, ils sont plus de 10, 000 étrangers invités chaque année à étudier au pays de Vladimir Poutine.

Friday, July 26, 2019

Kémi Séba en Haïti pour « relancer le débat sur la corruption »

Le militant panafricaniste franco-béninois Stellio Gilles Robert Caapo Chichi, alias Kémi Seba, a présenté une conférence mercredi 24 juillet 2019, au restaurant Café des copains. Cette conférence, qui déroulée sur le thème « Le rôle de la jeunesse haïtienne pour la souveraineté économique et politique du peuple dessalinien », a réuni des centaines de personnes de toutes catégories d’âge.

Haïti c’est « la terre sainte du panafricanisme, la terre sainte de la cause des Noirs », a déclaré d’entrée de jeu le président de l’ONG, Urgences panafricanismes, qui séjourne en Haïti du 21 au 26 juillet 2019. Le public, composé surtout d’étudiants, de certains militants politiques et de professeurs d’université s’est accroché aux lèvres du militant connu pour son combat contre l’impérialisme.
« Et si cet homme (Jean Jacques Dessalines), parti de rien, a pu prendre ses responsabilités et terrasser l’impérialisme français et l’impérialisme occidental de manière générale, nous nous sommes dit, nous autres, prolétaires sur le continent africain ou dans la diaspora, nous avions aussi la possibilité de nous organiser sur le terrain face à ces puissances extrêmement grandes », a souligné Kémi Séba, fasciné par l’accueil chaleureux du public. Il dit par ailleurs s’inspirer de l’héritage du père de l’indépendance haïtienne pour mener sa lutte. « Méfiez-vous du portrait que dresse l’historiographie occidentale de ce personnage historique », a-t-il conseillé à l’assistance, qui scandait des slogans antigouvernementaux pendant toute la conférence.
L’auteur de « Supra-négritude » a enchaîné dans son énoncé avec une mise en contexte, en informant le public sur sa bataille contre le franc CFA, racontant comment les élites économique et politique des pays d’Afrique s’enrichissent au détriment de leurs populations. « Pendant trop longtemps, nous avions fait confiance à nos élites, pour prendre leurs responsabilités, pour défendre notre peuple contre le pillage néocolonial, elles se sont détournées de leur objectif initial, pour se tourner vers une optique de corruption endémique », a-t-il critiqué, poursuivant : « Plutôt que d’être des résistants contre l’impérialisme, elles sont devenues la plus grosse partenaire. Et cela va vous faire penser à certains points communs qu’ils ont avec les dirigeants de votre pays ».
Le célèbre militant au crâne rasé est considéré comme indésirable, dans plusieurs pays du continent africain à cause de son combat. En 2017, il a été expulsé du Sénégal. Un an plus tard, soit en 2018, c’était le tour de la Zambie de le mettre à la porte. Cette année, il a été également expulsé de la Côte d’Ivoire.
Loin de se décourager, Séba poursuit sa guerre contre l’impérialisme dans les pays où il est le bienvenu, notamment en Haïti. « Trois ans après, je suis revenu en Haïti pour délivrer un message de solidarité et relancer le débat sur la corruption », a précisé le Franco-Béninois. « L’impérialisme ne peut pas être totalement exogène. Il n’y a pas de civilisation détruite par l’extérieur que si elle est rongée de l’intérieur », a-t-il poursuivi, invitant les participants à faire une introspection, à cesser de répéter « que le problème c’est l’autre ».
« Ce que les élites ne font pas pour le peuple, le peuple se doit de le faire lui-même », c’est le slogan d’Urgences panafricanismes, financé par des footballeurs, qui sillonne le globe pour aller à la rencontre des peuples noirs du monde. « Si les élites décident de trahir leur mission, il va du devoir de la population et du prolétariat de prendre leurs responsabilités ». Alors, que les peuples africains se connectent, s’entraident et tissent des liens avec les peuples caribéens, comme Haïti. C’est ce travail que réalise Urgences panafricanismes. Que la base (le peuple) « se désolidarise » avec la tête (les dirigeants), pour « prendre son destin en main ». Parce que, « lorsque vous enlevez la base de la pyramide, lorsque la base est enlevée de son rôle originel qui est de soutenir ceux qui sont au-dessus d’elles. Tout ce qui était censé être au sommet finit par s’effondrer ».
Arrivé à Port-au-Prince, le 21 juillet 2019 l’activiste anticolonialiste a déjà prononcé plusieurs conférences à travers le pays. Il doit repartir le 26 juillet 2019.

Monday, May 20, 2019

Enorme surprise pour des étudiants américains: un milliardaire va payer leurs dettes


Les étudiants de l'université américaine de Morehouse à Atlanta, en Géorgie, s'attendaient déjà à passer une bonne journée dimanche, pour leur cérémonie de remise de diplômes. Puis un milliardaire est venu s'exprimer devant eux, et la journée est devenue inoubliable.

Car ce que Robert F. Smith, un homme d'affaires noir dont la fortune est estimée à 4,4 milliards de dollars, est venu dire à la promotion 2019, c'est qu'il allait se charger de la totalité de ses dettes estudiantines: une quarantaine de millions de dollars en tout.

L'annonce a évidemment été accueillie par les cris de joie et les applaudissements des quelque 400 diplômés -- et de leurs parents.

"Ma famille va créer une bourse pour effacer vos prêts étudiants", a dit M. Smith aux étudiants de cette université historiquement noire. Des vidéos de ses propos étaient partagées dimanche sur les réseaux sociaux.

"Ceci est ma promotion", a ajouté l'homme d'affaires, qui se trouvait à la cérémonie pour recevoir un diplôme honorifique.

"Je sais que ma promotion perpétuera" cette action et aidera à améliorer les vies d'autres Américains noirs, a-t-il lancé.

M. Smith avait déjà dit plus tôt cette année qu'il allait donner 1,5 million de dollars à l'établissement, mais l'annonce de dimanche a été une surprise, y compris pour le personnel de Morehouse, selon le Atlanta Journal and Constitution.

Un porte-parole a indiqué qu'il s'agissait du plus grand don de l'histoire de l'université, qui a été fréquentée par Martin Luther King Jr., le réalisateur Spike Lee et le comédien Samuel L. Jackson.

"Si j'étais capable de faire un salto arrière, je le ferais", a dit un étudiant, Elijah Dormeus, au journal. "Je suis fou de joie".

Le jeune homme dit avoir une dette estudiantine de 90.000 dollars. Sa mère, Andrea Dormeus, est conductrice de bus de ramassage scolare à Harlem, à New York.

M. Smith, diplômé des prestigieuses universités de Cornell et Columbia, est devenu en 2015 l'Afro-Américain le plus riche selon le magazine Forbes. Sa fortune dépasse celle de la célèbre et influente Oprah Winfrey - qui a aussi donné à Morehouse.

Le coût faramineux de l'éducation universitaire aux Etats-Unis, et le nombre croissant de personnes dans l'incapacité de rembourser leurs dettes, ont fait de la question des prêts étudiants une affaire nationale, au coeur du programme de certains démocrates cherchant à être investis par leur parti pour la présidentielle de 2020.

La dette estudiantine dépasse aujourd'hui les mille milliards de dollars, selon l'agence Fitch.

Les Haïtiens n'ont plus besoin de visa pour voyager dans la CARICOM

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