BEST PROMO: February 2019

Thursday, February 28, 2019

Un Haïtien conçoit une application mobile du jeu « Bezig »

A l’heure où la technologie prend de plus en plus d’essor, les applications mobiles augmentent de plus en plus en nombre. Il y en a pour tout. Il n’y a qu’à chercher. Nombreuses sont celles adaptées à des jeux. Il y en a qui sont plus populaires que d’autres comme « Candy crush », « Farm heroes Saga », « Subway surf », pour ne citer que celles-là, et d’autres moins connues. « Mak Bezig » est cette application conçue par Ronald Félix, un informaticien Haïtien résidant à Montréal.

Le « Mak Bezig » a été lancé sur Google Play en février 2018 par son concepteur et est disponible en plusieurs langues notamment le créole. Ronald Félix est un mordu du « Bezig » depuis son adolescence à force de voir jouer son père et son cousin chaque dimanche dans leur demeure à Turgeau.

Beaucoup s’intéressent à l’application depuis son lancement. L'app s’appelle en anglais « Besigue Marker » ; en français, « Marqueur de bésigue ». Au menu, cinq langues se retrouvent sur l’interface: le créole, le français, l’anglais, l’espagnol et le polonais. Pour la traduction en polonais, il s’est fait aidé par des ressortissants qui vivent à Montréal également.

Source: Le Nouvelliste

Sunday, February 24, 2019

Roody Roodboy est l'heureux papa d'un petit garçon, Roodensley Dauphin.

Roody Roodboy est l'heureux papa d'un petit garçon, Roodensley Dauphin, qui a vu le jour ce dimanche 24 février à Citimed, à Delmas 19. Félicitations aux nouveaux parents !!! @mamoollll

Drame à Hinche : deux enfants ont péri dans l'incendie d'une maison

Un incendie déclaré dans une maison à la Rue Claire Heureuse dans la ville de Hinche, dans la soirée du samedi 23 février, ont tué deux enfants en bas âge et blessé le père de l'un d'entre eux, a appris Loop Haiti.

Ces informations parvenues à notre rédaction ont été confirmées par le Commissariat de police de Hinche qui confie être en train de travailler jusqu'ici sur le dossier en vue de faire la lumière sur les causes de ce drame.

Selon notre source, la mère des deux enfants, inconsolable en ce moment, "était sortie pour acheter des médicaments" lors que le feu a déclaré. Un jeune homme, père de l'un des enfants, qui tentait d'intervenir, a été transporté à l'hôpital suite à des brulures.

Arrivés sur les lieux, les sapeurs pompiers ont eu le temps d'empêcher la propagation du feu vers d'autres maisons avoisinantes.

Friday, February 22, 2019

La marijuana pourrait affecter la qualité du sperme, selon une étude

Les consommateurs de marijuana dans les Caraïbes se réjouissent de voir de plus en plus de pays pensent à la dépénalisation du produit ou à la participation active au processus.

Mais à mesure que les lois limitant l'utilisation du médicament sont abrogées, un groupe de chercheurs conseille aux hommes de ne pas l'utiliser pendant au moins six mois s'ils essaient de concevoir. En effet, les recherches montrent que la marijuana peut altérer le sperme d'un homme.

Les recherches de Duke Health suggèrent aux hommes en âge de procréer de réfléchir également aux effets du principe actif de la marijuana, le tétrahydrocannabinol (THC), sur leur sperme et éventuellement sur les enfants qu’ils ont conçus pendant les périodes où ils ont utilisé la drogue.Comme le montrent des recherches antérieures, la fumée de tabac, les pesticides, les retardateurs de flammes et même l’obésité peuvent altérer les spermatozoïdes. Les recherches de Duke montrent que le THC affecte également l’épigénétique, provoquant des modifications structurelles et réglementaires de l’ADN du sperme des utilisateurs.

Des expériences chez le rat et une étude portant sur 24 hommes ont montré que le THC semblait cibler des gènes dans deux voies cellulaires principales et altérer la méthylation de l'ADN, processus essentiel au développement normal.

Les chercheurs ne savent pas encore si les modifications de l'ADN déclenchées par le THC sont transmises aux enfants des utilisateurs et quels en seraient les effets.

« Ce que nous avons constaté, c'est que les effets de la consommation de cannabis sur les hommes et leur santé reproductive ne sont pas complètement nuls, dans la mesure où il y a quelque chose dans l'utilisation du cannabis qui affecte le profil génétique du sperme », a déclaré Scott Kollins, Ph.D., professeur de Psychiatrie et de sciences du comportement chez Duke et auteur principal de l’étude en question.

« Nous ne savons pas encore ce que cela signifie, mais nous devrions penser au fait que de plus en plus de jeunes hommes en âge de procréer aient légalement accès au cannabis », a déclaré Kollins.

L'étude définissait les utilisateurs réguliers comme ceux qui fumaient de la marijuana au moins une fois par semaine au cours des six mois précédents. Leurs spermatozoïdes ont été comparés à ceux qui n'avaient pas consommé de marijuana au cours des six derniers mois et pas plus de dix fois au cours de leur vie.

Selon les auteurs, plus la concentration de THC dans l’urine des hommes était élevée, plus les modifications génétiques de leur sperme étaient prononcées.

Le THC semble avoir un impact sur des centaines de gènes différents chez les rats et les humains, mais beaucoup de gènes ont quelque chose en commun: ils sont associés à deux des mêmes voies cellulaires majeures, a déclaré l'auteur principal Susan K. Murphy, Ph.D. professeur associé et chef de la division des sciences de la reproduction en obstétrique et gynécologie à Duke.

L’équipe Duke prévoit de poursuivre ses recherches avec des groupes plus importants. Ils ont l’intention d’étudier si les modifications du sperme sont inversées lorsque les hommes cessent de consommer de la marijuana. Ils espèrent également tester le sang du cordon ombilical de bébés nés de pères avec du sperme modifié au THC pour déterminer quels changements épigénétiques, le cas échéant, sont transmis à l'enfant.

« Nous savons que la consommation de cannabis a des effets sur les mécanismes de régulation de l'ADN du sperme, mais nous ne savons pas s'ils peuvent être transmis à la génération suivante », a déclaré Murphy.

« En l'absence d'une étude définitive plus vaste, le meilleur conseil serait de supposer que ces changements se produiront », a déclaré Murphy. « Nous ne savons pas s’ils vont être permanents. Je dirais que par précaution, arrêtez de consommer du cannabis pendant au moins six mois avant d'essayer de concevoir. »

La décriminalisation de la marijuana envisagée à Saint-Kitts-et-Nevis

Marijuana
Saint-Kitts-et-Nevis a rejoint les pays des Caraïbes qui sont en train de procéder à la décriminalisation de la marijuana après l'annonce de l'acceptation des recommandations de la "Commission nationale du cannabis de Saint-Kitts-et-Nevis".

Le cabinet du Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis a fait savoir dans une déclaration publiée le 20 février 2019 que le gouvernement avait accepté "plus d'une douzaine de recommandations présentées par la Commission nationale de la marijuana de Saint-Kitts-et-Nevis dans son rapport final au Cabinet sur la voie à suivre pour l’utilisation de la marijuana dans le pays ".

Le rapport de la Commission a été présenté au Cabinet du Premier ministre le 10 janvier 2019, suivi d'une réunion entre les membres du Cabinet et les membres de la Commission le lundi 18 février à Nevis, au cours de laquelle plusieurs des recommandations ont été examinées.

Le gouvernement n'a toutefois pas approuvé l'utilisation de la marijuana à des fins religieuses ou récréatives.

Il s'avère que les recommandations ont été acceptées à l'unanimité.

1. La loi sur les drogues sera modifiée pour développer une industrie du cannabis à des fins médicales et permettre son utilisation en ce sens.

2. Quiconque est pris avec 15 grammes ou moins ou 5 plantes ou moins ne sera PAS poursuivi au pénal.

3. Toute personne déjà reconnue coupable d'avoir 15 grammes ou moins ou 5 plantes ou moins verra sa condamnation radiée.

4. La consommation de cannabis en public sera strictement interdite et passible de sanctions pénales sévères.

5. Le secteur de la santé doit être renforcé, notamment par le conseil et le traitement afin de garantir les soins à toute personne affectée.

6. L'utilisation ou la vente à des personnes de moins de 18 ans sera strictement interdite et passible de sanctions pénales.

7. Campagne massive d'éducation du public, y compris dans les programmes scolaires.

8. Adoption de lois interdisant la conduite sous l'influence du cannabis.

"Il s'agit d'un développement important accompli après 15 mois de consultations étendues à Saint-Kitts et Nevis. Nous remercions le Dr Hazel Laws et l'ensemble de la Commission nationale pour leur excellent travail", a déclaré M. Harris.

En juillet 2018 , les États membres de la CARICOM ont examiné les recommandations de la Commission régionale sur la marijuana et ont accepté de prendre les mesures nécessaires dans leurs pays respectifs pour examiner la marijuana en tant que drogue du tableau 1.

Les autres drogues de l'annexe 1 comprennent l'héroïne, le LSD, les ecstasy et les champignons magiques.

USA : enfants séparés à la frontière, un juge veut élargir l’enquête

Quelques mois après l'annonce par l'Administration Trump de la fin de la séparation à grande échelle des parents et des enfants migrants, cette politique reste un sujet brûlant devant les tribunaux aux Etats-Unis. En effet, plusieurs critiques relatent que cela a été repris depuis quelque temps à la frontière.

À San Diego, un juge fédéral a indiqué jeudi qu'il envisageait de demander à l'American Civil Liberties Union de tenir le gouvernement pour responsable de la séparation de milliers d'enfants supplémentaires, après qu'un rapport de surveillance a révélé que la politique du gouvernement avait été mise en œuvre dès juillet 2017.
Le juge Dana Sabraw, qui a ordonné à l'administration de mettre fin à la politique de séparation des familles le 26 juin 2018 et de réunifier 2 700 enfants détenus par le gouvernement à l'époque, a déclaré que cette date était désormais arbitraire compte tenu du rapport de l'inspecteur général révélant que la politique de séparation des familles a commencé comme programme pilote à El Paso en 2017.
Sabraw a déclaré que le public a le droit de savoir ce que le gouvernement a fait et sa portée. Il a demandé pourquoi le cas "n'inclurait pas toutes les personnes qui auraient été séparées illégalement? Pourquoi serait-il lié à une date arbitraire du 26 juin 2018?"

Il a ajouté qu'il pourrait y avoir des milliers de parents et d'enfants séparés.

"Nous ne savons tout simplement pas", a déclaré Sabraw. "Il n'y avait pas de suivi. C'est la dure réalité."

L'avocat du ministère de la Justice, Scott Stewart, s'y est opposé, affirmant qu'il serait "un fardeau important" pour le gouvernement d'ajouter les autres familles et de "faire tomber l'affaire dans une autre galaxie" après que l'administration "ait tout fait pour corriger le tort".

Le juge dit qu'il rendra sa décision bientôt.

Dans le même temps, le Texas Civil Rights Project a publié un rapport indiquant que le gouvernement séparait toujours les familles d'immigrants. Le rapport compte 272 séparations dans un seul palais de justice du Texas depuis juin, lorsque le président Donald Trump a publié un décret mettant fin aux séparations généralisées au milieu de l'indignation publique.

La plupart de ces cas concernent des enfants qui traversent la frontière américano-mexicaine avec des parents autres que leurs parents, tels que des grands-parents, des oncles et des tantes, ou des frères et sœurs adultes.

Trente-huit cas impliquaient un parent ou un tuteur légal, dont la majorité avait des condamnations pénales, a précisé le groupe.

Dans un communiqué, les services de douane et de protection des frontières des États-Unis ont fait valoir que le groupe avait mal catégorisé les affaires impliquant d'autres membres de la famille, car la loi sur la sécurité intérieure (Homeland Security Act) "ne fait de concessions à personne d'autre qu'un parent ou un tuteur légal". Le CBP inclut la patrouille des frontières, qui appréhende les personnes entrant illégalement aux États-Unis.

"Ce qui se passe, c'est que le gouvernement procède unilatéralement à des séparations sans aucun processus pour contester les séparations et sans expert en protection de l'enfance supervisant les séparations", a déclaré l'avocat de l'ACLU, Lee Gelernt.

Gelernt et d'autres ont dit que le sort des enfants pris en charge par des membres de leur famille dans des arrangements qui n'ont jamais été officialisés est une préoccupation.

Dans un cas découvert par le Texas Civil Rights Project, un garçon guatémaltèque de 11 ans a été séparé de son oncle, qui était son gardien par intérim, son père n'ayant pas été impliqué dans sa vie et sa mère décédée d'un cancer, a déclaré Efren Olivares, avocat du projet.

"Ce sont des situations très difficiles, en particulier parce que le gouvernement estime qu'il n'est pas de leur responsabilité de les réunir, car ils ne sont pas le tuteur légal", a-t-il déclaré.

Les avocats du projet se rendent presque tous les jours depuis le printemps dernier au palais de justice de McAllen pour trouver des adultes accusés d’être entrés illégalement aux États-Unis et leur demander s’ils avaient amené des enfants. McAllen se trouve dans la vallée du Rio Grande, dans le sud du Texas, le couloir le plus fréquenté pour les passages frontaliers illégaux.

Les autorités d'immigration américaines disent qu'en vertu de la loi anti-traite, les enfants qui traversent la frontière sans parent ni tuteur légal doivent être traités comme "non accompagnés", même s'ils sont avec un adulte qui n'est ni leur parent ni leur tuteur légal.

"En l'absence de vérification selon laquelle un adulte est le parent ou le tuteur légal d'un mineur, le CBP continuera à donner la priorité à la sécurité d'un mineur et à se conformer aux exigences légales", a déclaré l'agence.

Les enfants et les adolescents non accompagnés d'Amérique centrale sont généralement envoyés dans des établissements publics, tandis que les adultes peuvent être placés en détention et poursuivis en justice pour être entrés illégalement aux États-Unis. Les autorités peuvent également séparer les parents et les enfants si cette séparation est dans l'intérêt supérieur de l'enfant.

Des membres du Congrès ont visité mardi un centre d'urgence pour enfants migrants à Homestead, en Floride, qui s'est agrandi après la fermeture par le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis d'un centre à Tornillo, au Texas, sous la pression de l'opinion publique.

La représentante américaine Debbie Mucarsel-Powell, une démocrate de Floride, a déclaré avoir parlé à une fille détenue depuis neuf mois après avoir été séparée de sa tante. Il y avait 1 575 enfants dans l'établissement la semaine dernière.

Donna Shalala, une autre démocrate de Floride, a déclaré que la définition du gouvernement du "mineur non accompagné" était trop étroite et conduisait à des séparations inutiles.

"Si vous ne venez pas avec un parent mais avec une tante, un oncle, un cousin ou un frère, vous êtes considéré comme non accompagné", a déclaré Shalala, ancienne secrétaire aux services sociaux et à la santé. "Nous devons amener ces enfants aux membres de la famille beaucoup plus rapidement."

Le gouvernement a déclaré en décembre qu'il avait séparé 81 enfants migrants à la frontière depuis le décret de juin. Selon les données du gouvernement, 197 adultes et 139 mineurs ont été séparés du 19 avril au 30 septembre parce qu’ils n’avaient pas été mis en relation, bien que cela puisse inclure les grands-parents ou d’autres membres de la famille s’il n’existait aucune preuve de relation.


L'inspecteur général du département de la Santé et des Services sociaux a annoncé le mois dernier que 118 enfants avaient été séparés de leurs parents du 1er juillet au 7 novembre.

Moïse et Céant n’étaient pas au courant du départ des 7 étrangers


Le conseiller du président de la République, Jude Charles Faustin et le porte-parole du Premier ministre, Pascal Adrien, informent respectivement à la presse que le président Jovenel Moïse ainsi que le Premier ministre Jean-Henry Céant n’étaient pas au courant du départ vers les Etats-Unis des 7 étrangers qui ont laissé le pays, le 20 février, à bord d’un avion commercial.

Les hommes en question auraient ainsi laissé le pays à l’insu des deux chefs de l'exécutif alors que selon les déclarations du Premier ministre à une chaîne étrangère, ils étaient en mission contre lui et le parlement. La présidence ainsi que la Primature disent attendre les explications du ministre de la justice au sujet de ce transfert.

Jude Charles Faustin, l’un des conseillers de Jovenel Moïse indique de son côté que la Présidence n’est pas informée du départ des étrangers arrêtés en Haïti dans la soirée du 17 février aux alentours de la Banque de la République d'Haïti (BRH) en possession d'une importante cargaison d'armes de guerres et d'autres munitions.

Il faut souligner cependant que selon le Miami Herald rapportant les propos d'un porte-parole du département d’Etat américain, le retour de ces étrangers arrêtés en Haïti a été coordonné en commun accord avec les autorités haïtiennes.

Tuesday, February 19, 2019

Le président de la République, Jovenel Moïse, a pris son bâton de pèlerin, ce lundi.

Le locataire du Palais nation tente par tous les moyens de résorber la crise qui secoue le pays.

C’est en ce sens qu’il a rencontré l’ancien président provisoire, Jocelerme Privert, ce mardi 19 février.
Jovenel Moïse devrait également rencontrer l’homme fort de Fanmi Lavalas, l’ancien président de la République, Jean-Bertrand Aristide.
Notons qu’une invitation faite par le 58ème locataire du Palais national à Religions pour la Paix a été déclinée.
Jovenel Moïse souhaitait que l’organisation interreligieuse joue le rôle de médiateur, pour rendre possibles les discussions entre les différents protagonistes.

Le Premier ministre Céant et le parlement, les cibles des mercenaires?


De nouveaux éléments d’information sur l’arrestation des individus lourdement armés, arrêtés à Rue Lamarre, dimanche 19 février 2019, par la police nationale d’Haïti. Ces huit (8) individus auraient pour mission d’attenter à la vie du Premier ministre Jean-Henry Céant. Le parlement haïtien serait également dans leur viseur.




C'est chef du gouvernement qui a fait ces révélations à la chaine américaine CNN, selon un tweet du porte-parole de Jean Henry Céant, Pascal Adrien.

La confusion autour de ce dossier s’amplifie. Depuis l’arrestation des huit(8) individus, chaque acteur donne sa version des faits. Dans un premier temps, le Réseau national de défense de droits humains a fait était état des pressions exercées par l’exécutif sur les autorités judiciaires et policières pour la libération. Des déclarations balayées d’un revers de main par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Paul Eronce Villard.

L’opposition, elle, a indiqué que ces mercenaires avaient la mission de semer la pagaille au sein des mouvements de revendications populaires contre le pouvoir en place. En réaction, la présidence nie avoir confié une telle mission aux mercenaires. Et, maintenant, c’est le tour du chef de gouvernement.

[INNOVATION] Il invente des gangs qui traduisent les langues des signes en audio



Haïti est temporairement retiré de la carte touristique mondiale

Suite aux manifestations violentes qui ont mis en ébullition la capitale haïtienne ainsi que ses principales villes de province, le tourisme semble être l’un des secteurs les plus touchés par la crise. Plusieurs agences internationales ont retiré Haïti, pour le moment, de leurs sites d'informations.

De nombreuses agences américaines et françaises de voyage en ligne (ce qu’on appelle les OTA) ont retiré Haïti de leur liste d’inventaires (vol et hébergement) en raison du niveau d’alerte de voyage américain passé à 4, selon Haiti Telegraph. Ce qui implique qu’Haiti est pratiquement effacé en tant que destination touristique, selon ce qu’a confirmé pour Loop Haïti, M. Pierre Chauvet, joint par téléphone ce lundi. Expedia, à titre d’exemple, s’illustre parmi ces OTA qui, sur leur site d’informations, ne mentionnent pas la destination Haïti dans les moteurs de recherches.

Selon Haiti Telegraph, M. Chauvet, patron de l’Agence Citadelle, a soutenu au micro de Magic 9 que « les efforts déployés dans le secteur du tourisme au cours des dernières années ont disparu ». Quel que soit le chapitre suivant cette crise, Pierre Chauvet a signalé qu’il faudra encore des années pour remettre Haïti sur la carte touristique mondiale.

Carlo Chancelien, consultant en Marketing touristique, précise : « Normalement, les agences de voyage (online ou offline) sont des revendeurs de disponibilités, pour les hôtels et les lignes aériennes. Si elles achètent des billets d'avions en avance et les revendent, elles doivent pouvoir s'assurer que les clients auront un minimum de garantie de satisfaction. Comme résultat de l'alerte rouge (niveau 4) que les USA et le Canada ont mis sur Haïti, toutes ces compagnies sont obligées d'enlever le pays comme une de leur destination », a indiqué le patron de « Le JetSetter ».

« Depuis la semaine dernière, plusieurs agences ont procédé à la relocalisation des dizaines de clients, d'Haïti vers la République Dominicaine, en plus des multiples articles parlant de "touristes en difficulté en Haïti" », a-t-il rappelé.

« Il faudra maintenant jouer pieds et mains pour remettre Haïti sur la carte touristique mondiale, cela peut prendre des années », poursuit-il, soulignant qu’il est plus que jamais impératif de « créer la stabilité politique, réparer l’image d’Haïti dans le monde à travers une bonne stratégie de marque-pays ». L’ancien directeur des ventes pour Microsoft « croit que beaucoup d'hôtels en Haïti peuvent se voir dans l'obligation de fermer leurs portes et remercier leurs employés » face à une telle situation.

Rappelons que cette décision intervient seulement quelques semaines après que le Centre de Facilitation des Investissements ait dévoilé la « Marque-pays Haïti », la nouvelle identité visuelle réalisée par la firme Future Band avec pour objectif de promouvoir les potentiels du pays à l’extérieur.

8 individus arrêtés par la PNH : les armes saisies sont intraçables

Le réseau national de défense des droits humains a fait d’importantes révélations sur l’arsenal de guerre saisi, dimanche 17 février, à la rue des Miracles. Selon l’organisme de défense de droits humains, les armes saisies par des agents de la police nationale d’Haïti sont impossibles à tracer. La raison : elles sont constituées de 80% de matériels standards et de 20% de matériels non conformes à la confection et au traçage des armes à feu.Quelle était la mission des huit (8) individus conduits au commissariat de Port-au-Prince puis transférés à la direction centrale de la police judiciaire après leur arrestation? A cette question, la police et la justice n’apportent pas encore de réponse.Ces individus ont été appréhendés avec en leur possession six (6) pistolets de calibre neuf( 9) millimètre, six (6) fusils d’assaut, deux (2) drones, un (1) télescope, six (5) gilets pare-balles et trois (3) véhicules dont deux (2) paires de plaques et une (1) autre impaire.Les personnes arrêtées sont :




Monday, February 18, 2019

Le mot Vertières entre dans un dictionnaire français pour la 1ère fois

Historique! C’est Dany Laferrière, académicien et brillant écrivain occupant le fauteuil numéro 2 sous la coupole, qui l’a annoncé. « J’ai fait entrer Vertières dans un dictionnaire français pour la première fois ». Vertières, explique-t-il au micro de Pascal Paradou sur Radio France Internationale (RFI) est ce « petit lieu qui a vu la seule et vraie révolution nègre » où l’esclave a réussi à chambarder toutes les valeurs du colonialisme établies pour devenir citoyen.

Vertières, situé au Cap-Haïtien, la deuxième ville haïtienne, occupe une place importante dans l'histoire du pays et dans celle de la lutte contre l'esclavagisme, le colonialisme et le ségrégationnisme. C'est le 18 novembre 1803, que la grande "Bataille de Vertières" eut lieu sur ce petit bout de terrain, entre les troupes françaises commandées par Rochambeau et celles du général Jean-Jacques Dessalines, né esclave.

Ce fut la dernière bataille de l'expédition de Saint-Domingue, suite à laquelle, le 1er janvier 1804, est née la première République noire du monde: Haïti.

Dany Laferrière, auteur du récit « L’énigme du retour » (Prix Médicis 2009), intervenait à l’émission « De vives voix », consacrée à la langue française dans le monde et aux cultures orales. Membre de la Commission du Dictionnaire de l’Académie Française, Dany Laferrière présentait avec Laurent Catach, la neuvième édition de ce vieux dictionnaire passé au numérique.

Cette version numérisée, ont-ils indiqué, contiendra 25, 000 mots nouveaux et sera consultable dans le monde entier. « Un scoop », a déclaré Dany.

Avion de drogue: le maire de Môle Saint-Nicolas et 6 individus arrêtés

Le maire de la commune de Môle Saint-Nicolas, Christian Joseph, et six autres personnes ont été arrêtés dans l’après-midi du 16 février 2019, dans le cadre d’une opération visant à épingler les auteurs et complices d’une cargaison de drogue saisie, dans ladite commune, par la PNH le samedi 9 février dernier à bord d’un avion privé.

Sept jours après la saisie d’une cargaison de drogue à bord d’un avion privé immatriculé N18GC à Môle Saint-Nicolas dans le département du Nord-Ouest, les agents de la Police nationale ont découvert de nouvelles pistes pour trouver les coupables. Des citoyens Haïtiens, parmi lesquels figure le maire de Môle Saint-Nicolas, Christian Joseph, ont été appréhendés dans le cadre de cette affaire.

Parmi les six autres personnes, deux sont de nationalité bahaméenne, Stephen Hanna Remington, 46 ans et Taylor Michael, 35 ans. Un ex agent de la police haïtienne ayant eu en sa possession une arme à feu de calibre 9mm et un Glock 19, un citoyen américain et deux autres Haïtiens sont eux aussi impliqués.

Selon les responsables de la PNH, ces présumés coupables de trafic illicite de drogue ont été déférés dans le chef-lieu de la commune et sont maintenant sous le contrôle des autorités judiciaires pour les suites légales.

Cette mesure concerne aussi Christian Joseph, le maire Môle Saint-Nicolas, élu sous la bannière du Parti OPL lors des élections de 2015.

Sunday, February 17, 2019

Le président Jovenel Moïse « unfollow » Michel Martelly sur Twitter

Le président Jovenel Moïse qui suivait l’ancien président Michel Joseph Martelly sur Twitter a retiré le président du Kompas dans la liste de ses abonnés. Il ne suit plus celui-là même qui l’a choisi pour représenter le PHTK à la présidentielle de 2015. Une décision qui fait déjà jaser les internautes.

Cette mesure a été prise dans l’intervalle du 2 à 15 février 2019, a appris Loop Haïti d’une source sûre affirmant qu’à un certain moment le président Moïse suivait 14 personnes sur Twitter, dont son prédécesseur, Michel Martelly.

Pour Emmanuel Francois, membre de l’équipe de communication du chef de l’Etat, ça n'a rien de grave que le numéro 1 de l’exécutif décide de ne plus suivre Martelly. "Le président follow uniquement des institutions", a-t-il dit.

Mais pourquoi maintenant? Emmanuel François rétorque qu'il s'agit juste d'un contrôle de sécurité sur le compte du président. "Les attaques viennent de partout", a-t-il soutenu.

Jusqu’à ce matin 16 février, la liste des abonnés du chef de l’Etat est réduite à seulement cinq personnes sur le réseau du petit oiseau bleu: son épouse, Martine Moïse, les présidents des deux chambres du parlement, Gary Bodeau et Carl Murat Cantave ; le Premier ministre Jean-Henry Céant et la Présidence

Le fils aîné du président met les voiles pour la Rép. Dominicaine

Le fils aîné du président de la République, Joverlein Moïse a traversé la frontière ce samedi 16 février 2019, à bord d'une camionnette de couleur noire immatriculée BB-51056, sous haute sécurité des agents rapprochés, rapporte le média dominicain Diariolibre.

Joverlein Moïse 27 ans, était accompagné par des membres de la Police dominicaine et des soldats du Corps Spécialisé de Sécurité Frontalière (CESFRONT), selon le média dominicain indiquant que le fils du chef de l’Etat aurait fui le pays à cause du soulèvement du peuple haïtien contre Jovenel Moise pour se « réfugier» dans le pays voisin.

En effet depuis le 7 février 2019 qui a ramené le deuxième anniversaire du président Jovenel Moïse au pouvoir, plusieurs secteurs de la population haïtienne se sont soulevés contre le Chef de l’Etat qu’ils exigent de quitter le pouvoir.

Par ailleurs, dans une adresse à la nation le 14 février, le numéro un de la nation a indiqué n’avoir aucunement l’intention de laisser le pays entre les mains des dealers de drogue et des gangs armés, et réitère son appel au dialogue à l’opposition qui durcit de plus en plus sa positon.

De plus, une autre série de manifestations est prévue dans la capitale à partir de demain 17 février. Les manifestants comptent, dans leur plan de parcours, visiter la résidence privée du chef de l’Etat haïtien qui a été, la semaine dernière, la cible de jets de pierre de protestataires en colère.

Le Premier ministre Jean-Henry Céant, qui confie être en proie à des pressions de la part de l’entourage du président pour qu’il démissionne, devrait prendre la parole ce soir, pour une adresse à la nation.

Céant suggère à la Présidence et au Parlement de réduire leurs budgets

Le Premier ministre Jean-Henry Céant a finalement pris la parole ce 16 février, 48 heures après avoir été annoncé par le président Jovenel Moïse lors de son adresse à la nation tenue à la huitième journée de manifestations de la population.

Le chef du gouvernement a, dans son discours pré-enregistré, déploré les dégâts matériels et en vies humaines enregistrés durant plus d'une semaine de protestation, présenté ses sympathies aux proches des victimes, appelé au dialogue pour résoudre la crise et surtout, comme l’avait annoncé Jovenel Moïse, présenté un ensemble de mesures que l’équipe gouvernementale compte adopter en vue d’"améliorer les conditions de vie de la population". 

La première mesure ? Une réduction de 30% du budget de la Primature dont l'enveloppe s'élève à 2,217,131,072 de gourdes (1,826,002,320 pour fonctionnement et 391,128,752 pour investissement) dans le projet de loi de finances 2018-2019 déposé mardi 11 décembre aux deux branches du pouvoir législatif. « Nous suggérons à la Présidence et le Parlement à faire de même [en réduisant leur budget respectif, ndlr] », a souligné Céant.

Cette coupe budgétaire de la Primature devrait se concrétiser par notamment le retrait pour de grands fonctionnaires de l'Etat, d'une série de privilèges tels que les frais de carburant, les minutes pour les téléphones, les voyages inutiles et le nombre de consultants sur les dossiers. Aussi, a promis le notaire et ancien candidat au Palais national, la question de la « deuxième résidence » sera « reconsidérée ». L’application de ces mesures devrait, prévoit-il, permettre le renforcement du pouvoir judiciaire « en lui donnant les moyens nécessaires à l’aboutissement du procès Petrocaribe ».

Plus de cinq milliards de gourdes allouées au parlement

Dans le projet de loi de finances 2018-2019, la part réservée au sénat est évaluée à 2,24 milliards de gourdes, tandis que la chambre basse a une enveloppe de 3,54 milliards. En somme, plus de 5 milliards de gourdes seront allouées au parlement dans le projet de budget 2018-2019 retourné à l'exécutif par la chambre des députés sous recommandations de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA). 

Quant à la présidence, la part qui est lui est attribuée dans le projet de budget 2018-2018 se chiffre à 1,592,824,810 de gourdes.

La fin des monopoles 

Lors de son adresse à la nation, le chef du gouvernement a fait mention d’autres dispositions prévues, parmi lesquelles: un audit des entreprises autonomes de l’Etat en vue de combattre le détournement des fonds publics; la lutte contre la contrebande afin de pouvoir « rentrer la moitié des fonds (soit soixante milliards de gourdes par an) perdues sur la frontière entre Haïti et la République Dominicaine et à la douane.

« Cet argent aidera à appuyer la production nationale, subventionner l'engrais pour les producteurs, faciliter l'accès au crédit, ceci étant l'un des moyens pour combattre la dégradation de la gourde et « faire baisser le dollar », croit Céant.

Jean-Henry Céant a aussi promis la fin des "monopoles". « Je me suis entendu avec le président en vue de mettre à toutes les monopoles », a-t-il dit. Ce, dans l'objectif de « protéger ce qui travaillent dans de la production nationale. » Le premier des ministres a également informé que des discussions vont être entamées avec le patronat en vue d’une révision à la hausse du salaire minimum. 

Par ailleurs, aucun effort ne sera ménagé quant à la tenue du procès Petrocaribe, a promis le notaire qui se félicite d'ailleurs d'avoir fait preuve de beaucoup d'intérêt pour ce dossier depuis qu'il est devenu Premier ministre. 

Notons qu'il n'a fait aucune mention d'une éventuelle démission de sa part telle que réclamée par l'entourage du président Moïse.

Poursuite de l'opération "Pays lock"

Depuis le 7 février, de nombreuses manifestations ont été organisées dans la capitale d'Haïti et dans d'autres villes de province. Les protestataires, en colère, dénoncent la vie chère, la corruption et exigent le départ du chef de l'Etat. Les activités ont été paralysées durant ces mouvements de protestation parfois émaillés de violences. Pillages, incendies et morts d'hommes ont été enregistrés durant cette semaine.

Une autre série de manifestations est annoncée pour cette semaine, à partir de ce dimanche 17 février. Les leaders du mouvement baptisé "Pays lock" menacent de visiter entre autres, durant leur parcours, la résidence du chef de l'Etat dont le fils ainé a quitté le pays ce samedi 16 février en direction de la République Dominicaine, selon Listin Diario.

Friday, February 15, 2019

Pneus enflammés, route bloquée, la capitale se réveille sous tension




Les Etats-Unis demandent aux Américains d’éviter Haïti

« Ne vous rendez pas en Haïti. » Tel est le message du gouvernement américain à ses ressortissants, un peu plus d’une heure après l’adresse à la nation du président de la république, Jovenel Moïse.

« En raison des crimes et des arrestations » enregistrés lors des manifestations anti gouvernementales de ces huit derniers jours, l’administration Trump qui avait déjà ordonné aux enfants et le personnel non essentiel de son corps diplomatique de quitter le territoire haïtien, vient de recommander à ses citoyens de ne pas voyager en direction d’Haïti.

Dans la soirée du 14 février, après plus d’une semaine de silence, le chef de l’Etat, dans son message au peuple haïtien, a réitéré son appel au dialogue tout en dénonçant les membres de l’opposition qui, dit-il, s’associent avec des gangs armés recherchés par la police. Il a assuré ne pas vouloir laisser le pays entre les mains de trafiquants de drogue et des gangs armés. Un message dont le contenu a été mal reçu par de nombreux citoyens et l’opposition qui s’attendaient plutôt à une annonce de démission.

Dans la même soirée, au niveau de la route des Dalles, les habitants ont rapporté des rafales de balles alors qu’à Tabarre plusieurs individus avaient même regagné les rues pour protester contre le chef de l’Etat.

Rappelons que depuis plus de 8 jours le pays est en mode « lock » et que tous les activités sont paralysées dans la capitale et dans des villes de province à cause des manifestations pour dénoncer la vie chère, la corruption et réclamer le départ de Jovenel Moise.

Thursday, February 14, 2019

Jovenel Moïse s’adressera à la nation ce jeudi 14 février (TNH)

Après huit jours de manifestation pour réclamer le départ du chef de l'Etat, ce dernier va enfin sortir de son silence. Jovenel Moïse va s’adresser à la Nation ce jeudi 14 février 2019, selon une annonce faite par la Télévision Nationale d’Haïti (TNH), attaquée hier lors des mouvements de protestation.

Depuis le début des manifestations entamées jeudi 7 février, le chef de l’État n’a pipé mot. Aucun communiqué officiel pour fixer sa position sur la crise politique actuelle ou sur la situation chaotique qui prévaut dans la capitale haïtienne alors que des milliers d’Haïtiens ont gagné les rues pour protester contre la misère et la cherté de la vie.

Refusant tout dialogue, l’aile dure de l’opposition exige sa démission et celle de son gouvernement. Reste à savoir si Jovenel Moise, lors de son adresse, tentera une nouvelle fois de rassembler tous les acteurs politiques autour d’une table de négociations pour trouver une solution à la crise ou s'il annoncera sa démission comme le veulent de nombreux secteurs de la vie nationale.

Wednesday, February 13, 2019

Sa se imaj ansyen komisè polis Jean Innocent Edinord alyas Flex


Sa se imaj ansyen komisè polis Jean Innocent Edinord alyas Flex ke DEA vin chache pou al reponn kesyon lajistis Ameriken sou dosye dwòg.
Nouvel yo fè konnen ke Jean Edinord ki te komisè sou ansyen Prezidan Aristid tap kabre otorite amerikèn yo pandan plis ke 20 lane, e denyeman manm polis nasyonal la te rive aretel nan zòn pon morin kotel te abiye avek inifom USGPN, e li te gen nan menl yon 9 milimèt 

Des agents de La Drug Enforcement Administration (DEA) américains de concert avec leur homologues haïtiens ont procédé à l’extradition de Innocent Jean Edinord ce 13 février 2019 par un vol spécial

L’ancien commissaire de police Innocent Jean Edinord est extradé ce matin aux Etats-Unis d’Amérique avons nous appris à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI).

En effet des agents de La Drug Enforcement Administration (DEA) américains de concert avec leur homologues haïtiens ont procédé à l’extradition de Innocent Jean Edinord ce 13 février 2019 par un vol spécial. Selon nos sources, l’ancien commissaire de police arrêté le 11 février 2019 dernier aux abords de Pont-Morin à Port-au-Prince ,est suspecté de traffic de drogues et produits illicites.
Innocent Jean Edinord a travaillé aux palais national sous la présidence de Jean Bertrand Aristide et serait impliqué selon nos sources dans la destruction d’antennes relais de station de radio à Boutiliers en 2004.


Au moment de la rédaction de l’article la photo du supect n’est pas visible sur le site internet de la DEA, et nous n’avions aucune information crédible sur la destination du vol dans lequel il est embarqué.

Vant Bef Info


"Le PM n'entend pas démissionner", rassure son porte-parole

Une lettre de démission du Premier ministre Jean-Henry Céant circule sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. Ce document fait suite aux informations parvenues à la rédaction, laissant croire qu'il y aurait d'énormes pressions de la part de l'entourage du président Jovenel Moïse pour exiger au chef du gouvernement de tirer sa révérence en vue d'une issue à la crise actuelle. 

"Cette lettre est fausse", nous a informés un membre du cabinet du Premier ministre contacté tard dans la nuit du 12 février. Ce matin, c'est au tour du porte-parole du PM de s'exprimer sur la question. Sur son compte Twitter, Pascal Adrien demande d'"ignonrer l'infox relative à la démission" du notaire. Il qualifie cette lettre de "manoeuvre obscure des fossoyeurs de la République. "Le PM n'entend pas démissionner", rassure-t-il.

Depuis maintenant sept jours, les activités sont bloquées au niveau de la capitale haïtienne et dans d'autres villes du pays. Des milliers de manifestations prennent les rues, dans des mouvements parfois violents, pour dénoncer la cherté de la vie, la corruption et exiger la démission du président Jovenel Moïse.

De nombreuses scènes de pillage ont déjà eu lieu notamment à Delmas et au Centre-ville.

Face à la dégradation de la situation en Haïti, le département d'Etat américain a ordonné mardi à tous les enfants du personnel diplomatique américain de l'ambassade des Etats-Unis de quitter le territoire. Dans son communiqué, le département d'Etat "approuve" également le départ du personnel américain non essentiel et des membres adultes des familles de personnel américain

Une manif à 10 branches annoncée pour cette 7e journée "Pays lock"

Les activités restent bloquées en Haïti pour une septième journée consécutive, à part une mince augmentation en circulation de véhicules et de personnes constatée tôt ce matin dans la capitale par nos reporters. L'opposition annonce une grande manifestation à dix branches en vue de continuer à exiger le départ de Jovenel Moïse.

C'est Me André Michel, l'un des porte-paroles de l'entité dénommée Secteur démocratique et populaire qui en fait l'annonce. A la tête de chacune des têtes de cette manifestation se trouvera un leader de l'opposition, a-t-il annoncé. Une affiche avec les noms des zones de rassemblement est actuellement en circulation sur les réseaux sociaux.

Les manifestations se poursuivent un peu partout à travers le pays, depuis la tenue, le 7 février dernier, de la grande mobilisation pour dénoncer la vie chère, la corruption et réclamer le départ du chef de l'Etat. Au moins dix personnes ont déjà perdu la vie dans les protestations. De nombreux commerçants sont déjà victimes de pillages au niveau de la capitale.

Face à la situation actuelle, selon nos informations, des proches du président auraient demandé au Premier ministre de démissionner en vue d'un dénouement de la crise. Le porte-parole du notaire Jean-Henry Céant a assuré ce matin que ce dernier n'entendait pas quitter son poste.

Entre temps, les Etats-Unis a ordonné le départ du territoire haïtien de tous les enfants de son personnel diplomatique ainsi que le personnel non essentiel du corps diplomatique.

Les Haïtiens n'ont plus besoin de visa pour voyager dans la CARICOM

C'est officiel! Les ressortissants haïtiens n'auront plus besoin d'un visa pour se rendre dans les pays membres de la communau...